Le « green monitoring »

En ces temps de crise énergétique et de changement climatique, la consommation électrique de l’IT commence à devenir une source de préoccupation pour bon nombres d’entreprises.
Quelques chiffres collectés dans mes travaux de veille :

  • Aux USA, la consommation énergétique de l’IT estimée à 1,5% de la consommation énergétique totale
  • Dans 25 ans, si les technologies IT ne progressent pas, l’internet consommera autant que l’humanité en 2008
  • Un personnage de Second Life consomme chaque année autant d’électricité qu’un Brésilien et 10 fois plus qu’un Camerounais
  • Une recherche Google équivaut à l’énergie consommée pendant une heure par une ampoule à économie d’énergie

Dans ce contexte, il devient indispensable de se doter d’outils pour mesurer la consommation énergétique de son IT.
Au niveau du poste de travail, de petits logiciels de suivi et d’optimisation de consommation énergétique émergent : cf. Edison.

Par ailleurs, on voit se multiplier les outils de calcul d’empreinte écologique comme :

  • dopplr, axé sur les voyages
  • makemesustainable, axé sur l’amélioration de l’impact écologique (trajets, chauffage résidentiel, régime alimentaire)
  • action carbone, une ONG qui propose de compenser son empreinte carbone individuelle ou collective

Il manque aujourd’hui aux entreprises un outil qui permettrait le suivi global de leur consommation énergétique, au niveau de leurs centres de données et de leurs postes de travail.
Cet outil centralisé pourrait utiliser 3 modes de suivi de consommation :

  • des capteurs situés sur les appareils (option difficile à mettre en œuvre sans implication des constructeurs)
  • un relevé manuel des consommations, sur des compteurs électriques
  • des moyennes issues des documentations des constructeurs

Alors, qui va sortir cet outil le premier : Sun (acteur historique du Green IT), Google (nouvel entrant, qui a montré sa capacité à aller vite), IBM, Microsoft ?

Les paris sont ouverts…

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