Industrialisation du développement : un début de maturité

SQLI a eu l’occasion, ce mardi, de coanimer une conférence organisée par le Club 01 DSI sur « l’industrialisation du développement logiciel ».

Cette présentation a permis de faire un point sur la maturité de ce concept auprès des DSI françaises. Il est apparu que ces dernières connaissent encore mal tous les enjeux de cette industrialisation, mais qu’elles sont de plus en plus intéressées par cette approche.

Cet événement me donne l’occasion de présenter ce qu’implique une plateforme de développement de type industriel. Cette plateforme est schématiquement basée sur deux outils serveurs :

  • Une chaîne de gestion de projet permettant : partage des documents projets, suivi d’avancement des équipes, reporting des anomalies/bugs, synthèse de l’avancement projet sous forme de tableau de bord ;
  • Une chaîne d’intégration continue permettant : tests automatiques, assemblage de l’application, génération de documentation, déploiement.

A ces deux solutions serveurs, viennent s’ajouter un certain nombre d’outils localisés sur les postes utilisateurs :

  • Modeleurs UML pour les analystes et les architectes ;
  • Environnement de développement et outils de tests de code pour les développeurs ;
  • Outils de gestion d’exigences et de gestion de projets pour les chefs de projet.

Plusieurs options sont possibles pour la mise en œuvre d’une plateforme de développement industriel :

  • Utilisation d’un assemblage d’outils Open Source (ANT/NANT, JUNIT/NUNIT, MAVEN, etc.). On se concentrera dans ce cas sur la partie intégration continue et bug reporting, l’Open Source n’offrant pas à ce jour de système intégré de gestion de projet.
  • Utilisation d’une offre éditeur. Les offres les plus intéressantes à ce jour sont Microsoft Team System et IBM Rational : en effet, elles intègrent de façon cohérente les deux outils serveur présentés ci-dessus.

Ces offrent constituent ainsi une sorte d’ERP du développement logiciel.

J’aurai l’occasion de revenir sur Team System dans un prochain billet.

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