Les RFID ont atteint depuis peu un nouveau degré de maturité, ramenant ce sujet sur le devant de la scène.
Rappelons que les RFID sont des étiquettes radio-fréquence permettant de marquer toutes sortes d’objets (produits de consommation, bagages, etc.) afin d’assurer leur traçabilité.
Les standards RFID sont spécifiés par un organisme de normalisation dénommé EPC Global.
La nouveauté est une avancée dans la normalisation, l’EPC Génération 2, qui permet la banalisation des marqueurs RFID et la baisse de leurs coûts jusqu’ à 8 centimes d’euros. Grâce à cette nouvelle norme, on devrait voir débarquer massivement les puces dans notre vie quotidienne.
Avec la montée en puissance des RFID, nous allons voir arriver d’autres concepts issus de l’EPC : les ONS (Object Name Services) et les EPCIS (EPC Information Service).
Les EPCIS sont des annuaires de produits qui ressemblent un peu à l’annuaire Gracenote. Gracenote est un service en ligne que consultent les logiciels de gestion de média (iTunes, Windows Media, Real, etc.) lorsque l’on insère un CD audio dans un ordinateur : ces logiciels accèdent alors à un service qui leur permet de collecter, sur la base du numéro de série du CD, ses métadonnées (nom de l’artiste, des morceaux, etc.)
Avec les RFID et les EPCIS, ce principe sera généralisé. Ainsi, lorsque l’on présentera un produit intégrant un marqueur RFID à un ordinateur équipé d’un lecteur adapté, on pourra accéder à toutes ses informations, publiées en ligne dans l’EPCIS du constructeur du produit.
Les EPCIS permettront ainsi de connaître les caractéristiques d’un produit (matériaux, sous-traitants, etc.) et d’assurer la traçabilité de ses composants.
Les ONS permettront quant à eux de router les demandes vers les bons EPCIS, à la manière de l’espace de nommage des DNS (cf. schéma).
Cette architecture ouvre des perspectives extrêmement intéressantes pour la gestion des produits en architecture SOA.